Mathias Brunet nous parle de PV ++ Geroges L'arrache...(Photo :
Cape Breton Post) Vous me connaissez, je n'ai jamais été un grand fan de Pascal Vincent, ni de Guy Boucher d'ailleurs. Je suis toutefois tombé sur un article d'un journaliste que je respecte énormément en raison de la pertinence de ses propos, Mathias Brunet. Aujourd'hui, Mathias nous soulignait
les similitudes entre le parcours de Pascal Vincent, actuel entraîneur du Junior de Montréal et Guy Boucher, l'ancien entraîneur des Voltigeurs de Drummondville, maintenant à la barre du Lightning de Tampa Bay. Ça m'a intrigué parce que moi, j'ai toujours vu Guy Boucher comme un entraîneur qui a réussi en partant, tandis que Vincent n'a toujours rien accompli en plusieurs années dans le junior majeur québécois. J'ai été curieux et ça m'a rapporté. Voici ce que j'en pense.
Évidemment, je le dis immédiatement, je ne suis pas un fan de la méthode Boucher (ou la méthode Vincent si vous préférez). C'est une question de goût, c'est certain, mais j'ai l'intention de vous expliquer pourquoi. Tout d'abord, j'aimerais me corriger sur mes idées préconçues parce qu'effectivement, Vincent et Boucher semble bâti sur le même moule d'entraîneur. Ils sont tous les deux de grands psychologues, comme l'indique Brunet dans son article. C'est un avantage, mais il faut savoir bien l'utiliser. Ce qui m'a le plus marqué lors de la lecture de cette article, c'est la mission de Pascal Vincent de faire de ses joueurs de meilleurs humains, en rehaussant leur estime personnel. Selon lui, l'humiliation d'un joueur devant un groupe ou simplement l'injustice jouent beaucoup sur leur rendement sur la glace et sur leur portrait psychologique. Vincent a confié à Mathias Brunet que "Ici, chez le Junior, un psychologue nous a dressé le portrait de chaque joueur, son histoire, sa façon de réagir à une situation. On parle beaucoup avec eux, on creuse et on découvre des choses." Selon moi, cette méthode provoque davantage un effet pervers qu'autre chose. Je m'explique : un joueur se fait passer un test psychologique, il se fait dire qu'il va devenir un meilleur humain après son passage junior, que son estime est important pour l'organisation, bref, tout pour faire sentir au joueur qu'il a un problème et qu'on va le régler... alors qu'il n'en a pas à l'origine. Je comprends les intentions de Vincent et elles sont bonnes, mais il ne faut pas tomber dans le paranoïa non plus. Les joueurs viennent en premier lieu pour jouer au hockey, pour se défoncer, parce que c'est leur passion et qu'ils veulent s'améliorer. En ce moment, j'ai le sentiment que Vincent semble beaucoup plus voir en chaque joueur un évantuel cas problème et une évantuelle solution pour régler ce problème que justement, ce joueur passionné qui ne veut que jouer au hockey et s'améliorer. À force de voir des évantuels cas problèmes, tu en crées. C'est ce que je trouve dommage, parce que les joueurs, ça veut se faire dire quoi faire, ça veut s'améliorer. S'ils ne sont pas heureux, croyez-moi, aujourd'hui, ils le disent assez rapidement. Nous avons qu'à regarder les échanges des dernières années pour constater à quel point il est facile pour un joueur d'allez dans le bureau de son DG et lui dire "TRADE ME RIGHT FUCKING NOW" comme dans SlapShot. De la bouche de Pascal Vincent lui-même, au début de la saison, sur les ondes de CKAC, les joueurs ont changés, maintenant, il faut leur expliquer pourquoi ils doivent faire tel jeu et non pas l'autre, ils ne font pas que se plier au système de jeu, ils veulent comprendre. Mais en quelque part, tu récoltes ce que tu sèmes, non?
Georges L'arracheJ'ai toujours apprécié les propos de Georges Laraque, mais dernière, je trouve qu'il en arrache, d'où mon beau claembours ci-dessus. Dans sa grande campagne Anti-Canadien-Go-Go-Go-les-Nordiques, Québécor semble faire tout en son possible pour créer le moindre petit scandale chez Canadien. Vous vous souvenez le journaliste de QMI qui s'est ridiculisé avec la pseudo chicane Subban-Gill, issu d'une piètre performance d'acteurs des deux joueurs qui visait à se divertir. Les journalistes l'ont bien ri, sauf le journaliste de QMI, qui était probablement dans un état extasique (?) devant ce nouveau scandale Canadien. Maintenant, c'est BGL (c'est rendu son surnom maintenant) qui crée le scandale de l'heure. Apparrement, Jacques Martin n'est pas aimé et il aurait perdu son vestiaire. Ironiquement, il semble qu'il l'avait égaré au New Jersey parce que c'est à Newark que le CH a renoué avec la victoire hier. À chaque série d'insuccès de Canadien, il faut que les murs du temple tremblent et que l'équipe au grand complet soit contre le coach. Pourquoi? Comme si c'était la seule équipe à subir des insuccès à un moment ou l'autre. Une chance que nous sommes pas les Sabres, parce que ça aurait fait au moins 100 fois que Lindy Ruff aurait perdu son vestiaire et 100 autres fois où son système était génial.
Lun 4 Avr - 11:39 par Gab