Max Talbot : un catalyseur pour les Olympiques?(Photo : TVA Sports) Maxime Talbot a remporté 2 Coupes du Président avec les Olympiques.Ressortons nos vieilles notes de cours de Chimie du secondaire et plongeons-nous dans les catalyseurs, si vous le voulez bien! Un catalyseur, c'est une substance qui a comme fonction d'accélérer la vitesse d'une réaction, tout en étant facilement retirable de celle-ci. Bref, c'est un élément qui ne changera rien à une réaction, mais qui va quand même l'influencer. C'est drôle, mais on dirait que cette définition s'applique bien à Maxime Talbot. Même si ça fait 8 ans qu'il ne joue plus avec les Olympiques, il réussit toujours à inspirer les partisans et les joueurs. Il peut influencer la manière dont cette équipe travaille simplement en étant présent. Vous savez, un joueur junior a très peu de temps pour laisser sa marque. Il y a ceux dont on ne se souvient plus, il y a ceux qui nous font gagner et il y a ceux qui nous marquent. Les stades juniors ne se limitent pas à 4 ans pour ces joueurs, ils inspirent les prochaines générations de joueurs et ils deviennent pratiquement des légendes. À Gatineau, c'est le statut officiel qu'a obtenu Maxime Talbot, vendredi soir, alors qu'on a immortalisé son #25. Et comme de raison, les Olympiques ont remporté le match.
Durant la cérémonie, Maxime Talbot a rappelé aux joueurs à quel point ils étaient chanceux de pouvoir jouer à Gatineau. Sa meilleure citation, c'est celle-ci :
"Chaque jour, vous avez 3 choix. Régresser, rester pareil ou devenir meilleur. Devenez meilleur." Bien entendu, la victoire des Olympiques n'a pas été magnifiquement acquise. Un gain à l'arracher de 4 à 3, à la suite d'une remontée en troisième période. Il faut comprendre, Max Talbot, ce n'est pas un remède, c'est un catalyseur. Il ne va pas guérir cette équipe qui connaît un début de saison atroce, il va juste accélérer le processus identitaire. Est-ce que les Olympiques sont devenu une équipe de premier plan? Non. Reste que c'est le but, éventuellement, et si Talbot peut réussir à inspirer ne serait-ce qu'un peu les joueurs de l'édition actuelle, il aura réussi son boulot... encore! Quand on parle d'un vrai capitaine. Même 8 ans plus tard, il trouve les mots pour inspirer son équipe.
Martin Réway s'améliore de jour en jourLorsqu'il est arrivé au camp des Olympiques, Martin Réway était blessé et son premier jour au camp fut pénible. De plus, il venait d'être renvoyer de son équipe nationale pour des mesures disciplinaires. Disons que ça commençait mal dans son cas. Depuis quelques matchs toutefois, il épate la gallerie et son statut de joueur-vedette à Gatineau s'incruste de plus en plus. Devant le pénible spectacle que ses coéquipiers offrent depuis le début de la saison, les partisans trouvent la consolation du prix déboursé pour leur billet dans les feintes du jeune Slovaque de 17 ans. Il est rapide, spectaculaire, il feinte comme un Dieu et il marque des buts de façon régulière. Et dans les derniers matchs, il s'est mis à frapper. Solide en plus! Du haut de ses 5'8", il impressionne par ses bonnes mises en échec. Jusqu'ici, il semble bien se plaire à Gatineau, il joue du très bon hockey et c'est sans contredit le meilleur joueur des Piques. Il manque toutefois un petit peu de hargne sur la patinoire. J'ai l'impression qu'il joue davantage pour lui que pour l'équipe. Je ne crois pas que ce soit un problème présentement, mais il ne manifeste pas la même frustration que ses coéquipiers lorsque l'équipe perd encore des matchs. C'est peut-être juste sa personnalité aussi. Peu importe, dommage qu'il lui manque quelques pouces, il aurait bien pu aboutir en 1re ronde au prochain repêchage de la LHJMQ.
C'est tout pour aujourd'hui. Je me garde du stock pour samedi et je n'ai pas envie de finir ceci avec la liste des blessés qui genre s'agrandit trop rapidement à mon goût. :S
Sam 27 Oct - 14:04 par Jo