Louis Leblanc victime du paradoxe de BouillonLouis Leblanc, cet ancien choix de 1re ronde de Canadien, l'idole du peuple Québécois, alors qu'il évoluait pour les Harvards; le bouc émissaire de ce-dernier alors qu'il évolue pour Canadien.
Louis Leblanc vit un enfer alors qu'on se rend compte qu'il
est poche (mais tsé, on le savait déjà anyway) et que finalement, c'est peut-être le
prochain Éric Chouinard, faque aussi bien
l'échanger. Qu'est-ce qu'il a fait Louis Leblanc? Sensiblement, et je vous dis ça sous toute réserve, rien. Il n'a juste pas été invité au camp d'entraînement de Canadien. On s'entend pour dire que des joueurs qui n'ont pas été invité au camp de Canadien, il y en a plus que y'en a qui ont été invité, 5, soit dit en passant, soit Jarred Tinordi, Mike Commodore, Brendan Gallagher, Alex Galchenyuk et Gabriel Dumont. Quelqu'un a pris la peine de regarder simplement la logique derrière ces 5 choix?
Meilleur espoir du CH à la défensive : Jarred Tinordi
Meilleur espoir du CH au centre : Alex Galchenyuk
Meilleur espoir du CH à l'aile : Brendan Gallagher
Meilleur pointeur des Bulldogs d'Hamilton : Gabriel Dumont
Joueur possédant le plus d'expérience LNH : Mike Commodore
Je suis pas mal certain que les autres équipes vont avoir invité les 5 mêmes joueurs respectifs à leur camp.
En fait, Louis Leblanc est victime du paradoxe de Francis Bouillon. Un paradoxe, c'est une torture de l'esprit qui fait en sorte que quelque chose en incompréhensible (et non incomprenable). Le partisan moyen aime les p'tits Québécois, genre David Desharnais, parce qu'ils sont talentueux, offensifs et qu'ils ont souvent le coeur au ventre. En revanche, il déteste les voir se faire étamper par les Bruins sals, donc il n'aime pas les petits joueurs. Toutefois, le partisan est incapable d'apprécier les caractéristiques qui viennent avec les gros joueurs, qu'il trouve souvent trop paresseux, parce qu'évidemment, selon les lois de la physique, c'est plus difficile de faire avancer full vite 215 livres que 170 livres. Ainsi, le gros joueur Québécois va recevoir sa part de critiques, comme ce fut le cas pour Guillaume Latendresse, par exemple, ou comme c'est le cas pour Louis Leblanc présentement. Le partisan est toutefois indécis parce qu'il veut plus de Québécois avec l'équipe. Se crée alors le paradoxe de Bouillon : Louis Leblanc est robuste, mais paresseux. Québécois, mais pas adorable. Le partisan moyen ne sait plus quoi penser, il capote, il ne cherche pas à trop réfléchir, il se contente donc de virer fou et de succomber à ses bas instincts, soit la résignation : Louis Leblanc, ce n'est pas le prochain Guy Lafleur. Vaut mieux l'échanger.
Pourquoi le paradoxe de Bouillon? Francis Bouillon est un joueur paradoxal : il est Québécois, mais pas de souche; il est petit, mais robuste.
Dim 13 Jan - 0:23 par ¤SeNs¬FaN¤