Jouant un 7e match hier soir, les joueurs des Cataractes étaient sur un petit radeau pour traverser le Lac St-Jean et ainsi continuer leur route pour chasser le chien des mers. Le radeau aura finalement coulé.
La déception est énorme. Surpris? Pas vraiment, et il est là le problème. Les Saguenéens n'ont rien volé ; ils méritaient la victoire dix fois comme les Cataractes.
Tout a commencé lorsqu'ils ont marqué 4 buts sans riposte pour se sauver avec une victoire de 7-6 en prolongation lors du premier match. Alez Dubeau est devenu le numéro un par la suite - et il a fait un très bon travail - mais l'effort et le désir de vaincre était dans le camp adverse. C'est inacceptable pour une équipe qui acceuille la Coupe Memorial, qui a sacrifié les deux ou trois prochains saisons pour cette année et pour une équipe qui a terminé au second rang du classement général.
Trop de joueurs n'ont pas performé à la hauteur de leur talent - dont un qui n'avait pas la tête au hockey... - et le gardien supposément numéro un était assis au bout du banc. C'est rien contre Dubeau, mais ça aurait dû être Girard dans les buts, mais il n'a pas fait le travail. L'équipe a roulé à un trio (Zlobin - Chaput - Kabanov) et un joueur (Poudrier) en attaque. Encore pire, les meilleurs joueurs offensifs de l'équipe jouaient en défense.
Je donne le crédit aux Saguenéens qui y ont cru jusqu'à la fin. Ils ont donné une leçon sur le plan de l'effort et de la robustesse. L'équipe qui était le plus une équipe a gagné.
On peut chercher des explications un peu partout. Un fait demeure, l'équipe hôte de la Coupe Memoriale a été éliminé en deuxième ronde des séries et il n'y a pas d'excuse pour ça.
Les Cataractes auront une seconde chance et ils devront en profiter. Mais, c'est long longtemps avant d'y arriver. Regardez jouer les Saguenéens, l'Océanic et les Mooseheads et apprenez.
Il va falloir travailler encore plus fort en mai pour reconstruire un nouveau radeau et compléter notre route jusqu'au sommet et soulever le prestigieux trophée. Les gars, saisissez cette chance que vous avez pour vous faire pardonner.
