Sur cette photo désormais nostalgique de Claude Giroux, je vous propose un "remake" d'un article que j'avais rédigé il y a de cela environ 2 ans et que vous pouvez consulter en cliquant ici. Vous comprendrez alors qu'en deux ans, plusieurs choses ont changé, à commencer par mon style écriture. ^^ Mais aussi, plusieurs choses ont changés pour Claude Giroux en deux ans et aujourd'hui, il est le 18e meilleur pointeur de toute la LNH avec ses 14 points et aussi le meilleur pointeur de son équipe et ce, devant les Mike Richards, Jeff Carter et Daniel Brière. Depuis 2 ans, Claude Giroux est passé de joueur de la Ligue Américaine, à futur supervedette de son équipe. Plus tôt cette semaine, Keith Jones avait mentionné que Giroux était le prochain Peter Forsberg, ce qui avait fait l'objet de plusieurs réactions dans les médias, nottament cette article paru sur le RDS.ca qui s'intitule Giroux, le prochain Forsberg?. Il s'agit d'une comparaison flatteuse, certes, mais qui n'est pas si nouvelle qu'elle peut le sembler. En séries l'an dernier, celui qu'on surnomme "Le Magicien" a sucité l'intérêt de Marc Antoine Godin, journaliste à La Presse qui avait alors intérrogé quelques joueurs des Flyers dans un article nommé Giroux, l'étoile du nord. Ian Lapperrière et Daniel Brière n'ont pas manqués d'éloges à l'endroit du jeune attaquant ontarien et Simon Gagné l'avait alors comparé à Peter Forsberg. Il faut croire qu'il est bien aimé de tout le monde pour s'attirer ainsi des éloges. C'est ce qui m'a donné l'envie de vous parler un peu de Claude Giroux et de son histoire.
Né à Hearst, ce petit village francophone dans le Nord-Est de l'Ontario, Giroux a toujours été à l'écart des regards et des meilleures écoles de hockey, et ce, même s'il avait déménagé dans les banlieus d'Ottawa au cours de sa jeunesse. C'est en 2004 qu'est survenu sa première déception alors que toutes les formations de la OHL l'avaient ignorés lors du repêchage amateur. Évoluant alors dans le Junior A pour une équipe de Cumberland, Claude Giroux était, comme on le dit, une coche au-dessus de tout le monde, mais sa petite taille semblait importuner bien des gens. Il évoluait toutefois dans une piètre formation, où il n'accumula que 40 points en 48 matchs, passant la majorité de son temps à encaisser plutôt qu'à marquer. Ça n'a pas empêché qu'il a tombé dans l'oeil de quelques personnes. C'est au frère de l'ancien entraîneur-chef des Olympiques Claude Julien, Richard que revient le mérite d'avoir recommandé l'attaquant aux Olympiques. André Chaput et Benoît Groulx sont alors allés voir Giroux évolué, sans avoir été trop trop impressionné. Malgré tout, comme l'équipe avait besoin d'attaquants et qu'une certaine confiance reignait entre les deux clans, les Olympiques ont décidés de l'inviter à leur camp d'entraînement la saison suivante. Giroux arrive donc à Gatineau comme joueur-invité, ni vu, ni connu, parce qu'en effet, un peu tout le monde s'en fou de lui, c'est un simple no-name que personne n'a voulu en Ontario et qui ne fera probablement même pas le club. En plus, l'équipe devait composer avec le départ du plus grand capitaine de son histoire, Maxime Talbot. Disons que les préoccupations au camp étaient loin d'être Claue Giroux, en effet, on se posait surtout des questions sur la saison à venir des Guillaume Labrecque, David Krejci, Nick Fugère et cie. Mais plus le camp avançait, plus Giroux impressionnait et retenait l'attention. Et pas rien qu'un peu : c'était carrément le meilleur joueur. Si bien qu'après le camp, Benoît Groulx n'a eu d'autre choix que de le garder avec lui dans son équipe. Giroux devait toutefois signé un pacte avec Groulx : celui de travailler aussi fort que tout le monde, sinon plus, parce que même s'il avait du talent, pour rester dans l'équipe de Benoît Groulx, ça prend aussi de l'effort.
Pacte que Giroux a honoré avec grand succès! Après seulement quelques rencontres, Benoît Groulx commençait à faire confiance à outrance à Claude Giroux qui produisait comme un fou. Entre temps, dans les entraînements, Groulx poussait Giroux au maximum. Il faut se l'avouer, Giroux n'était pas le plus travaillant à son arrivée à Gatineau. Mais il savait que pour jouer un jour dans la LNH, ça lui prenait cette petite touche d'effort. Rapidement, il commençait à s'illustrer comme l'un des meilleurs joueurs du circuit, le meilleur selon Benoît Groulx. Toutefois, à la fin de la saison, malgré ses 103 points en 69 matchs, Giroux devait se rendre à l'évidence : il resterait toujours le gars qui n'a pas été repêché, le no-name dont personne ne voulait entendre. Cette année-là, Angelo Esposito est nommé recrue de l'année avec ses 98 points en 57 matchs, mais c'est plus tard qu'on comprendra qu'Alexander Radulov y était pour beaucoup dans cette saison folle-folle. Ce fût d'ailleurs la meilleure d'Esposito dans le circuit Courteau. Quant au meilleur espoir en vue du prochain repêchage, c'est Derick Brassard qui remporte le titre. Loin de moi l'idée d'en faire un mauvais choix, bien au contraire, mais aujourd'hui, on voit que ce n'était pas nécessairement le cas. Les Olympiques se sont faits éliminer cette année-là en demi-finale, contre les évantuels champions, les Wildcats de Moncton. Giroux avait terminé au deuxième rang des pointeurs de l'équipe avec 20 points, derrière David Krejci et ses 32 points. Chose certaine, au repêchage de la LNH, le nom de Claude Giroux a fait jaser : de joueur-invité à candidat pour la 1re ronde en moins d'un an, c'est quand même exceptionnel. Mais pas assez pour les 21 premières équipes qui se sont avancés à la barre, dont le Canadien, qui avait alors sélectionné un certain David Fischer. Deux rangs plus tard, soit au 22e, les Flyers sélectionnaient, euh... ah oui, Claude Giroux! Joueur tellement méconnu que même Bobby Clarke ne s'en souvenait plus!
La saison suivante s'amorce sous le signe de la controverse alors qu'un certain David Kveton s'amène à Gatineau avec en tête être le meilleur joueur de l'équipe. Ce dernier ne comprend pas pourquoi Claude Giroux prend sa place sur le premier trio de l'équipe et fout un peu la pagaille dans le club. Entre temps, Claude Giroux attire de plus en plus de foule et c'est vraiment rendu le phénomène à voir à Gatineau, une attraction touristique à lui seul! Cette année-là, Claude Giroux ammassa 112 points en 63 matchs avec son coéquipier Slava Trukhno (102 points). On le surnommait alors "Le Magicien" parce qu'il sortait à chaque match un nouveau truc de son chapeau! On l'utilisait à l'outrance, en avantage numérique, désavantage numérique et personne ne se lâssait de le voir allez. Vers la fin de la saison, on commençait à entendre des "Giroux, Giroux, Giroux" lorsqu'il arrivait sur la glace. Toutefois, comme on dit, la marde était pris dans le club. Cette année-là, les Olympiques ont procédés à une transaction majeure avec le Rocket, transaction qui incluait Brett Morrisson, le centre #1 de l'équipe à qui Benoît Groulx avait clairement indiqué qu'il ne gagnerais jamais rien et qu'il ne voulait plus de lui dans son équipe. En fait, c'était surtout pour faire de la place à Paul Byron, un autre joueur qui avait été oublié par les équipes de l'Ontario et qui arrivait ici à titre de joueur-invité. Brad Tesink et Benoît Gervais sont aussi échangés au P.E.I. qui envoit à Gatineau le gardien Ryan Mior, gardien méconnu dans la Ligue. Tout va mal, une guerre entre Kveton et le coach éclate et se fait expédier en 5 petits matchs contre les Huskies de Rouyn-Noranda. Giroux termine alors la saison à Philadelphie dans la Ligue Américaine, où il amasse deux points en cinq matchs.
Claude Giroux s'amène donc à Gatineau pour une troisième et probablement dernière saison. Personne n'a envie de le voir quitter Gatineau les mains vides, ni le principale intéressé d'ailleurs. Après avoir été l'un des meilleurs joueurs du Canada lors de la fameuse Super Série version junior au courant de l'été, Giroux arrivait au camp des Piques gonflé à bloc, déclarant ceci : "I have a dream". Ses intentions étaient claires, tout comme celles de l'équipe : la Coupe, c'est à Gatineau qu'elle va se retrouver cette année. Le début de saison est toutefois marqué par quelques controverses, à commencer par Benjamin Rubin, ce joueur qui ne voulait pas jouer les vendredis en raison de ses croyances religieuses. Après un cours séjour à Gatineau, Rubin est parti et c'est au tour de Mike Hoffman d'avoir fait des siennes. Giroux a alors pris les choses en main et est allé directement dans le bureau du coach avec le capitaine Jean-Philip Chabot pour une demande bien spécial : se débarasser le plus vite possible de Hoffman parce que c'était une pomme pouritte dans le vestiaire. Ce n'était pas une décision facile, Hoffman avait récolté 12 points en 19 matchs! Mais Groulx avait tellement confiance en ses leaders que le lendemain, Hoffman était passé au ballotage. Claude Giroux forme alors l'un des groupes les plus unis de la LHJMQ, tellement uni que même la perte prolongé de quelques joueurs n'allaient pas leur en venir à bout. C'est qu'avec un tel talent, Giroux se devait de représenter son pays au Championnat du monde de hockey junior, où il récolta 6 points en 7 matchs, mais surtout, la médaille d'or qu'il rapporta fièrement dans la région. Il fut même invité à présenter sa médaille au début d'un match des Senators. Ironiquement, il retourna à Ottawa quelques temps plus tard à la suite d'un rappel pour le moins inusité. Déjà privé de plusieurs joueurs, autant dans leur équipe pro que dans leur club ferme, les Flyers ont fait une demande spéciale à la LNH, soit celle de rappeler Claude Giroux. En temps normal, c'est interdit, mais la LNH prévoit dans son règlement qu'une telle éventualité peut se produire, tant et aussi longtemps que ça ne nuit pas à l'équipe junior en question. La panique s'installe un peu à Gatineau, mais comme c'est de courte durée, la panique l'est aussi. Le premier match de Claude Giroux dans la LNH se fait donc... à Ottawa, devant sa famille! Le match s'en va en fusillade et il est choisi par son entraîneur pour s'élancer en premier. Malheureusement, il rate de peu le filet, mais tout de même, il s'agit là d'une belle marque de confiance de son entraîneur. Giroux revient alors à Gatineau et c'est là que ça commence à devenir intéressant.
De retour à Gatineau, Claude Giroux a hâte plus que jamais aux séries. Mais comme l'équipe roule à fond de train, les victoires du style 7 à 1 sont fréquentes. Un soir contre Shawinigan, les esprits s'échauffent et des bagarres générales s'en suivent. À un certain moment donné, Claude Giroux et son ami Simon Lacroix regarde leurs coéquipiers se battrent puis décident finalement d'y allez, pour le fun. Sauf que ce que personne n'avait prévu, c'était de voir Julien Machabée, finissant tout juste de son combat, partir du coin de la patinoire, péter un sprint, carrément, et sauté sur Simon Lacroix pour lui en sacré une bonne comme on dit. Le message était clair : personne ne va toucher à Claude Giroux. Comme le hasard fait bien les choses, les Olympiques les affronteront au premier tour des séries ces Cataractes! Et encore inroniquement, si ma mémoire est bonne, Claude Giroux s'est battu deux ou trois matchs après cet incident. En tout cas, ça avait fait rire bien des gens. C'est qu'à cette époque-là, c'était rendu notre Giroux nationnal, notre Magicien à nous, à Gatineau. À chacun de ses buts, c'était pratiquement un orgasme dans la foule où tout le monde scandait le "GIIIIRROOOOOOUUUUUXXXXX" après chacun de ses buts. L'annonceur-maison des Olympiques n'a plus jamais prononcé le nom de Giroux, il n'avait qu'à dire Claude pour que tous s'exclament! Chacun de ses buts s'accompagnaient d'un feuille d'érable sur la panneau d'affichage, somme toute, c'était l'amour fou entre Claude et les foule gatinoise. Il fut d'ailleurs, selon quelques partisans de longue date, le joueur le plus idolâtrer à avoir porter l'uniforme des Olympiques. Les séries s'amorcent donc et ce sont les Huskies qui sont favoris pour l'emportés. En demi-finale, personne ne croit aux chances des Olympiques contre Halifax, qui compte pourtant sur le meilleur trio de la Ligue en Claude Giroux-Paul Byron-Matthew Pistilli. Ce fut, pour le moins, expéditif! Les Piques ont d'abord remporté les deux premiers matchs à Halifax, les deux en prolongation sur des buts gagnants de Paul Byron... et Claude Giroux! Ils sont ensuite revenu à Gatineau et dès les premiers dix secondes de jeu, Claude Giroux applique une mise en échec des plus puissante à l'endroit de Jakub Voracek, le meilleur joueur des Mooseheads. En fait, Giroux est tellement bon sur la patinoire que l'entraîneur des Mooseheads retire de l'alignement Brad Marchand, joueur que l'équipe avait été cherché à un prix de fou à la date limite des échanges, le préférant à qui? à Claude Giroux! Quatre matchs et c'en était fait d'Halifax. Direction Rouyn-Noranda pour la finale. Et rares étaient ceux qui prédisaient une victoire des Olympiques. Mais à Gatineau, on savait qu'avec un tel groupe, on allait se rendre jusqu'au bout. Malgré les nombreuses blessures en défensives, malgré notre déficit net sur papier, on allait gagner la Coupe avec qui? "On allait gagne la Coupe avec Kawaï!" Parce que oui, c'était ça qu'on se disait dans le Centre Robert-Guertin cette année-là, avec Kawaï! Kawaï, ça c'est le gars qui avait remplacé Mike Hoffman au courant de la saison. C'était assez rigolo parce que 5 matchs plus tard, le joueur qui se retrouvait en première page du Droit avec la Coupe au bout des bras, ce n'était pas Claude Giroux et ses 51 points en 19 matchs, mais bien Takuma Kawaï avec son but en 14 parties! Le trio de Giroux avec accumulé en tout et partout 101 points en 19 rencontres. Et Claude Giroux quittait ainsi pour de bon la ville qu'il avait fait vibrer pendant trois ans. Mais au moins, il l'a quittait la Coupe au bout des bras et donnant en cadeau une belle bannière pour afficher dans les hauteurs de notre vésuste arèna. Et vous connaissez la meilleure dans tous ça? C'est que la bannière, les 51 points et la Coupe, c'était avec un pognet endommagé à 50% que Claude Giroux l'a remporté!
Après cette saison remplie d'émotions, Claude Giroux devait maintenant passé à autre chose, c'est-à-dire les camps pros. Il n'a toutefois pas connu le camp souhaité, éprouvant des difficultés, mais il a tout de même démontré beaucoup de courage prenant part à tous les jours du camp, et ce malgré une douleur atroce à une dent. Les Flyers sont patients et l'envoie des la Ligue Américaine, où il pourra prendre le temps de faire sa marque. Il connaît des ennuis en début de saison, mais rapidement, il se ressaisit, si bien qu'il inscrivera 34 points en 33 matchs avec les Phantoms. Il est ensuite rappelé le lendemain de Noël par les Flyers, où il y disputera le reste de la saison en compagnie de joueurs comme Darrell Powe et Andreas Nodl. Néanmoins, dans les 42 matchs qu'il a disputé, il a amassé 27 points. En séries éliminatoires, il faut écartiller les yeux de biens des gens, nottament grâce à un truc du chapeau à la Gordie Howe, nottament grâce à un jeu incroyable qu'il a réalisé en désavantage numérique. Malgré l'élimination hâtive de son équipe, il a été reconnu par les partisans à près de 75% (selon un sondage sur le site web officiel de l'équipe) comme étant le meilleur joueur de l'équipe lors de ces séries. L'année suivante, il jouera les 82 matchs avec les Flyers, mais il souffrira de ce qu'on appelle la guigne de la deuxième année, inscrivant 47 points. Mais peut-on parler de guigne? Rappellons qu'il jouait sur un troisième trio, derrière Mike Richards et Jeff Carter. Dernier match de la saison, les Flyers croisent le fer avec les Rangers. C'est simple : le gagnant s'en va en série. Le match s,en va en fusillade et devinez qui est choisi pour clore le débat? CLaude Giroux! Eh oui, c'est ce qu'il fait : son but en fusillade procure la victoire aux Flyers! En séries, il remet là où il avait laissé, marquant 21 points en 23 matchs, aidant son équipe à avance en finale de la Coupe Stanley! Dans cette finale, alors que les Blackhawks mène la série 2 à 0, Claude Giroux donne la victoire aux siens en prolongation! Malheureusement, son équipe s'inclinera en 6 matchs contr Chicago, mais il fût néanmoins au coeur de cette saison inespérée des Flyers... et à seulement 22 ans!
Aujourd'hui, Claude Giroux roule sa boss dans la LNH. À 23 ans, il est déjà l'un des meilleurs joueurs du circuit dans les trois sens de la patinoire en plus de multiplier les jeux spectaculaires, que se soit en fusillade, en avantage numérique, en désavantage numérique et à 5 contre 5. Il est 10e pour les buts marqués (7), 16e pour les points (14), 10e pour les buts sur le jeu de puissance (3), 1er pour les buts avec un homme en moins (3) et 1er pour les buts gagnants (3) et ce, dans toute la LNH. C'est un gars qui va se défoncer à chaque entraînement, à chaque match, à chaque présence et qui va élever son jeu d'un cran en séries. C'est le genre de joueur qui a un rêve et qui va faire tout pour le réaliser. C'est des joueurs comme Claude Giroux que ça prend pour gagner. Un exemple de persévérance et de détermination d'abord et avant tout. Chapeau Claude, merci pour tes 3 années junior et j'ai plus qu'hâte de te voir jouer au cours des 20 prochaines années! Bonne chance, mais si t'en a pas de besoin!
Eille, comme on dit, c'est long longtemps! ^^ Je n'aurais jamais cru pouvoir écrire autant! Sans blague, ça m'a pris 2 heures rédiger ça! J'espère que vous allez apprécier. Je sais que vous aimez bien ce joueurs et que ça vous intéressait d'en savoir plus sur lui. Bien évidemment, ce n'est qu'un bref résumé de ce qu'on pourrait dire à son sujet. C'est vraiment un bon gars, il est très bien élevé par des parents qui se sont vu décerner beaucoup de crédit au cours de son stage junior, que ce soit par l'organisation et les partisans. En terminant, je vous laisse sur quelques vidéos de Claude Giroux en action. Et je crois que je vais prendre un petit break du mon blogue pour une couple de jours moi! ^^
Pour commencer, un but, pour se mettre dans l'ambiance.
On continue ensuite avec quelques buts marqués lors des séries de 2008, de nombreux impliquant Claude Giroux
Voici ensuite la cérénomie dont je vous parlais à Ottawa. On remarque déjà à quel point il est aimé dans la région.
Son fameux Gordie Howe Hat Trick en séries
Une superbe passe de Giroux à Simon Gagné
Petit vidéo sur l'entraîneur d'été de Claude
Fameux but qui permettait aux Flyers de participer aux séries
Publicité de la LNH pour son but en prolongation lors de la Finale l'an dernier
Voici trois buts en désavantage numérique de Giroux cette saison
Voici sa fameuse passe "sans regarder" à Mike Richards
Et enfin, voici quelques buts spectaculaires en fusillade du Magicien!
En fait, Giroux est tellement bon sur la patinoire que l'entraîneur des Mooseheads retire de l'alignement Brad Marchand, joueur que l'équipe avait été cherché à un prix de fou à la date limite des échanges, le préférant à qui? à Claude Giroux!
En fait, Giroux est tellement bon sur la patinoire que l'entraîneur des Mooseheads retire de l'alignement Brad Marchand, joueur que l'équipe avait été cherché à un prix de fou à la date limite des échanges, le préférant à qui? à Claude Giroux!
je comprend pas cette phrase la
Claude Giroux était tellement bon sur la patinoire que l'entraîneur des Mosseheads, exaspéré par le piètre jeu de Marchand sur la patinoire (Groulx opposait toujours sa ligne de Giroux à celle de Marchand) que celui-ci était rendu invisible! Il a donc préféré le laissé de côté lors du 4e et dernier match de la série.
Aux fêtes, Brad Marchand avait coûté la peau des os à Halifax, qui aurait pu payer le même prix pour Giroux. Toutefois, Halifax a préféré Brad Marchand à Claude Giroux aux fêtes.
bon texte mais vous avez vu ce que Mike Hoffmann est devenu apres vous avoir quittés une vedette
Quand je l'ai vu se faire expulser après 21 secondes de match en séries l'an passé, j'ai pas trop trouvé qu'il avait changer moi... À chaque fois qu'il revenait jouer à Gatineau, il bavait les joueurs, les coachs et la foule. Mettons qu'il ne nous a pas fait regretter de l'avoir "décrisser" de la chambre pour deux cennes. C'est pas parce que tu fais plusieurs points et que tu remportes le trophée du MVP que t'es nécessairement une vedette... La grosse année de Claude Giroux, la LHJMQ avait décidé que leur MVP, c'était Francis Paré. Sans vouloir parler contre Paré, mais si quelqu'un en a entendu parler depuis, chapeau.
Mike Hoffman, c'est un égo surdimensionner qui n'ira jamais loin dans l'hockey. Voici d'ailleurs une petite citation du blogue de Jean-François Plante de la semaine passée provenant d'un ancien joueur des Olympiques de cette édition gagnante à ce sujet :
Citation :
«On avait été voir le coach pour lui dire de mettre Hoffman dehors parce qu’il ne poussait pas dans la même direction que le reste de l’équipe. Je persiste à croire que c’est le meilleur ‘move’ que nous avons fait cette année-là», m’a confié ce joueur lors d’une conversation privée.
Quand, après le recul, tu dis que le meilleur move que t'as fais durant l'année, c'est de mettre un futur marqueur de 50 buts au ballotage, ça t'en dit long sur le gars... Surtout que cette année-là, les Olympiques avaient été cherchés Alexandre Quesnel en retour de Pier-Olivier Payment, Patrik Prokop contre une compensation pour Pistilli l'année prochaine et Joey Ryan pour un choix de repêchage, trois gars qui ont offerts beaucoups aux Olympiques lors de leur passage. Quand tu dis que le défenseur que t'as été cherché cette année-là et qui a fait 28 points en 19 matchs en séries, n'est pas ton meilleur move, que ton meilleur move, c'est de t'être débarasser du futur MVP de la Ligue en retour de rien, il y a un problème là.
Mike Hoffman est devenu une vedette parce que c'est ce que la LHJMQ a voulu nous en faire croire... La LHJMQ a aussi tenté de nous faire croire que Francis Paré, Jakub Voracek et Brad Marchand étaient de meilleurs attaquants que Giroux et de loin... Ouain, bin on se rend compte cette année que... c'est pas fort, hein?
Ça rajoute aux annectodes que je vous ai raconté :
Citation :
Quand je pense à Claude Giroux, je vois plus que ses prouesses sur la patinoire.
Je le vois encore à Halifax, pendant les séries, en train de sortir l’équipement de l’avion avec les recrues. C’est une loi non écrite au hockey junior. Les recrues s’occupent de transporter l’équipement. Pas avec Giroux. Il ne s’est jamais placé au-dessus des autres.
Je le vois en train de marcher vers l’hôtel avec le troisième gardien de l’équipe, Jacob Saumier.
Je le vois, sur le banc des joueurs à Rouyn-Noranda, en train de rigoler avec Francis Desrosiers une heure avant le début d’une partie. Desrosiers était un joueur de quatrième trio. Il faisait deux présences par période. Pas grave, pour Giroux, Desrosiers était comique, mais plus que tout, il portait le même uniforme.
Giroux, c’est beaucoup plus qu’un joueur de hockey. Il a toujours placé l’équipe avant tout
Lun 8 Nov - 8:44 par Potterthebest