Cammi, G-Love, Subban

(CKAC Sports) - Si Scott Gomez, Michael Cammalleri et P.K. Subban
s'entendent aussi bien sur la glace que dans la vraie vie, les Canadiens
pourraient causer quelques surprises en 2010-2011 !
En entrevue avec Shawn McKenzie de TheFourthPeriod.com, les
trois joueurs ne se privent pas pour s'envoyer des blagues. Voyez la
vidéo en anglais ci-dessous, et pour ceux qui ne le parlent pas, en
voici quelques extraits retranscrits :

S'adressant à Cammalleri et Gomez, McKenzie demande ce qu'ils ont
ressenti alors que, malgré leurs performances, c'était le nom de Subban
que les partisans chantaient durant les séries.

Cammalleri répond très sérieusement. « J'ai aimé ça. Je trouve qu'il a
fait un super boulot alors que la situation n'était pas facile. Il a
gagné du respect de la part de ses coéquipiers, c'est certain. C'est un
gars charismatique et les partisans s'identifient à ça. Ça nous va, on
veut continuer comme ça. »

Mais Gomez prend le relais, et n'a pas vraiment la même vision. « Ça m'a
rendu malade, j'entends tout le temps parler de lui dans le vestiaire,
ce garçon ne se tait jamais, dit-il alors que ses deux coéquipiers
éclatent de rire. Mais entendre son nom chanté par les fans, c'était
bien mérité. On ne va pas le laisser prendre la grosse tête, mais s'il
continue comme ça, ils vont chanter son nom pendant longtemps. C'est
génial pour le club de hockey et pour la ville de Montréal de l'avoir. »

Un beau surnom : G-Love

Scott Gomez aime se faire appeler « G-Love ». Enfin... seulement par
certaines personnes privilégiées.

« À ma deuxième année dans la Ligue, j'en ai eu marre de me faire
appeler « Gomer », alors je suis entré dans le vestiaire et ai dit aux
gars que je ne répondrais désormais qu'à « G-Love ». Je me rappelle de
Scott Niedermayer me criant dessus sur la glace pour que je lui passe la
rondelle, et lorsque nous sommes revenus au banc et qu'il m'a demandé
si je l'avais entendu, je lui ai répondu "Tu ne m'as pas appelé
"G-Love'" ! Mais il n'y a que trois personnes qui m'appellent comme ça.
Je crois que Cammy (Cammalleri) est maintenant la quatrième personne. »

Cammalleri n'a pas manqué de dire tout le bien qu'il pensait de « G-Love
». « J'aime ce surnom. C'est un gars charismatique aussi, et ça en dit
long sur sa personnalité. On s'amuse beaucoup. »

Puis, est venu le tour de Subban de commenter ce surnom qu'il n'avait
jamais entendu auparavant. « Je crois que c'est comme ça que je vais
l'appeler dorénavant. » Pas du tout, dit Gomez. « P.K. va commencer par
m'appeler Monsieur, et avec le temps on en viendra peut-être à G-Love »,
a-t-il plaisanté dans un nouvel éclat de rire.

Apprendre la français

Questionnés à savoir pourquoi il était important d'apprendre le français
quand on joue à Montréal, les trois hommes ne se sont pas défilés.

« Les Canadiens de Montréal font partie intégrante de la culture
francophone, dit Cammalleri. Les gens du Québec sont très fiers de leur
culture et ils ont raison. Alors on fait de notre mieux. On est
peut-être un peu plus lents que ce que l'on aimerait, mais on essaye de
placer des "Merci" aussi souvent que possible. »

Pour Gomez, c'est aussi et avant tout une question de respect. « Nous
vivons à Montréal, c'est une autre culture, un autre pays. C'est pour
montrer du respect que l'on veut apprendre la langue, et pour en faire
partie. C'est un endroit spécial pour jouer, mais en même temps, c'est
peut-être une des langues les plus dures à apprendre. Vous pensez que
vous vous en sortez bien et là, trois personnes différentes vous
corrigent. Mais on y travaille et avec un peu de réussite, on pourra
peut-être faire une entrevue dans 10 ans ! »

Et pour Subban, il faut avant tout être sûr de rester à Montréal pour
s'y mettre ! « C'est beaucoup plus facile pour ces gars, qui vivent à
Montréal, autour de gens qui parlent français en tout temps. »
Cammalleri le coupe et lui demande : « Où est-ce que tu comptes vivre
exactement ? », Ce à quoi Subban répond : « Je ne sais pas, mais si
j'étais à Montréal, ce serait plus facile de se pousser à apprendre la
langue, car elle est difficile. Mais comme Mike et G-Love l'ont dit,
c'est avant tout du respect envers nos partisans. »

« Réponse très humble », dit Gomez, amusé que le défenseur ne soit pas
sûr de rester avec le grand club cette saison.

Le vestiaire

Est-ce que l'ambiance dans le vestiaire est bonne ? À voir les trois
coéquipiers, pas de doute. « Nous avons un très bon vestiaire. Nous
aimons nous retrouver, même si parfois, ils pensent que je parle trop.
Nous passons du bon temps, et ça aide lorsque nous allons sur la
patinoire car nous nous donnons les uns pour les autres. »

Gomez ajoute que le vestiaire est le ciment d'une équipe, et que par
conséquent, les Canadiens ont des bases solides. « Vous pouvez demander à
n'importe quel vétéran, il vous dira que tout part du vestiaire. C'est
probablement un des meilleurs vestiaires dans lequel j'ai été au niveau
de la chimie. »

Quant à Subban, toujours aussi humble, il n'aspire qu'à en faire partie à
nouveau lors de la prochaine campagne. « Je suis arrivé tard dans la
saison. Mais j'ai appris quelque chose de nouveau tous les jours. Ça
veut tout dire sur ces gars, qui ont toujours quelque chose à
m'apprendre. Je me suis beaucoup m'amusé et j'espère pouvoir en faire
partie à nouveau.

Voici la vidéo :

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