Blogue d'été

Je prends mon devoir de blogueur de plus en plus sérieux... À ce temps-ci de l'année, on se contre-câlice pas mal de tout ce qui se passe dans le monde et encore plus de Canadien. Faque aujourd'hui, je vous propose un blogue d'humour... sur Canadien. Là, vous allez me dire "euh, ta gueule, c'est l'été", je vais dire "euh, ta gueule, c'est l'automne dans le texte". Faque comme tout bon blogueur -
oui, c'est fini, y'auras pas plus de développement sur la dernière phrase - je vais recycler l'une de mes vieilles conneries de v'là 2 ans. En fait, ça mérite d'être conté. Il y a 2 ans, j'avais 17 ans et j'ai compris un peu que tout était pas mal de la connerie autour de nous. Sauf que la connerie, c'est rendu quelque chose de sérieux. Je me suis dit que ça pourrait être drôle de m'auto-proclamer faiseur de conneries professionnel... Mais comme je n'avais pas de prétention, je faisais surtout de la connerie intime. Oui, j'avais un journal intime. Bah, si on peut appeler ça comme ça. J'ai écrit sur mon concept de conneries. Sur pas mal tout en fait. Aujourd'hui, je me suis relu et j'ai trouvé ça vraiment drôle. Je vous offre donc ma connerie sur Canadien au mois d'automne. Contexte : début de la pré-saison. Notez bien que ça risque fort bien d'être valide pour le camp 2012 également. Notez aussi que "poupoutine" réfère à la prononciation anglaise du mot "popotin"... Ah et comme tout bon blogueur, je sais que ça prend : a) un titre vague; b) une première phrase qui fesse; c) une prise de position claire, nette et précise, qui cherche la controverse, comme dernière phrase.

Jeune moi a écrit:

Les oiseaux ne cuicuisent plus aussi bien et les barbecues commencent à se geler la poupoutine, bin oui, c’est l’arrivée des feuilles de couleurs pétantes, une fraîche odeur de nouveauté pas nouvelle (‘fectivement, les feuilles sont juste pues (ce n’est pas parce qu’on parle mal, qu’on n’accorde pas des participes passés inventés en genre et en nombre, notre langue, c’est important! Plus important que notre joual culturel… mettons) vertes), bref à l’image de leur barbecue, el (prononcé eul : ce n’est pas parce qu’on parle mal qu’on doit écrire mal nos mots inventés) Québec en entier est excité au possible, se dandinant le poupoutine parce que oui, enfin, après un été – de marde selon eux, de toute beauté selon Météo Média, donc de marde, ‘fectivement – Canadien est de retour! Et ça valait la peine d’écrire une phrase interminable et stylisé au possible pour le dire!

Et comme on est tousse (c’est le temps de l’année après tout) rendu plus experts que les ceux-qui-se-croient-experts (c’est ce qu’on dit), eh bien il n’y a aucune raison de changer de sujet pour se concentrer à fond dans le sport qui a jadis – ou naguère, comme vous le sentez et si vous tousser, parce que c’est le temps de l’année, vous voilà plonger dans un dilemme sans fin… - été pratiqué avec les chunks de fromage engloutis de sauce brune échappé des poupoutines des ceux-qui-riait-de-vous-lorsque-vous-manger-du-fromage (ça a l’air vraiment, mais vraiment beau dit de même). À la place de parler de comment Lasso va bien jouser cet hiver, eh bien on va parler d’un sujet complètement opposé : comment Lasso va mal jouser cet hiver. « Bin oui vous autres », comme disent ceux-qui-se-pensent-supérieurs, eille, les matchs préparatoires de Canadien sont enfin commencé et là, c’est notre numéro-31, oh toi qui a fait partir le 10-plus-haut-que-toi, qui retient l’attention ou comme dirait les anglais, the attention – et non di ouarnigne comme pourrait penser ceux-qui-pensent-qui-connaissent-ça. Sauf que là, on capote, mais pas dans le sens populaire du mot, mais bien dans le sens littéraire (qu’est-ce que vous voulez, on n’est pas toujours dans le champs gauche… même qu’on l’est beaucoup moins depuis que Nos Amours sont « bonsoir elle est patie » - ah! société comme t’es drôle quand la polygamie (Pour ceux qui n’ont pas compris cette subtilité, je vous réfère un dictionnaire Québéco-Mexico : « Nosses Amorosses) t’es maintenant défendu et que tu dois maintenant de résigner au tricot lors de l’hiver – je vous l’avoue, celle-là, je l’ai cherché et ça ne fait pas beau… mais qu’est-ce que vous voulez, on ne peut pas être beau partout, ça ferait trop poupoutiner les autres! Et si les autres commencent à poupoutiner, on peut oublier le seul domaine où l’on excelle encore, soit le hoquet…)! Jésus, fils de Dieu et d’indienne, a perdu son premier départ… Comme dirait surement Usain Bolt, c’est impardonnable de manquer un départ (il n’a pas dit ça, mais il le dirait si on lui demander si c’est impardonnable de manquer un départ, ou du moins, il dirait oui, mais si j’aurais marqué oui, vous aurez rien compris… je voulais simplement être clair, ne me ramasser – sens figure-le-dont-toi-même – pas parce que j’ai faussement cité!!!). C’est clair : Price a commis l’impardonnable…