Goon : plus que de la bagarreQuestion de sortir un peu du vrai hockey de la LNH avec toutes ces rumeurs et défaites du Canadien, je suis allé faire un tour au cinéma voir Goon : dur à cuire. Je ne passerai pas par quatre chemins, j’ai adoré ce film. Basé sur une histoire vraie, Goon va au-delà de seulement la bagarre et les bonnes blagues. Il y a une histoire, une morale et c’est ce que j’ai aimé.
Commençons tout d’abord avec un petit résumé. Doug Glatt, le personnage principal, est un portier dans un bar alors que son frère et son père sont tous deux médecins. Il se sent comme un perdant, comme s’il n’était pas accepté. Un jour, il va regarder une partie de hockey des ligues mineures avec son ami, Ryan, personnage qui apporte beaucoup au niveau de l’humour. Ryan s’est laissé aller avec les insultes contre un joueur au banc des punitions qui se fâcha et sauta dans les estrades pour les salutations avec Ryan… C’est ce que le pugiliste croyait avant que Doug lui règle son compte assez solidement. Il est remarqué par l’entraîneur de l’équipe adverse et, bien qu’il ne sait pas patiner et qu’il se présente au premier entraînement avec des patins pour filles blancs, il réussit, non seulement, à s’améliorer, mais aussi à se créer une réputation de bagarreur étoile. Il est vite remarqué par une équipe de plus haut calibre en-dessous de la LNH, équipe qui comptait sur une future vedette en Xavier Laflamme. Ce dernier avait été victime d’une violente mise en échec du goon par excellence, Ross ‘’The Boss’’ Rhea. Il n’a plus jamais été le même par la suite devenant très peureux sur la patinoire et étant cédé dans les ligues mineures aux Highlanders de Halifax.
Glatt et Laflamme était, bien que co-chambreur, totalement différent. Le premier étant très gentil et dédié à son équipe à l’extrême, le second étant meilleur que tout le monde et vivant une vie de star avec la drogue, l’alcool et les filles (ne soyons pas trop méchants). Une scène illustre bien cette différence alors que Laflamme cracha sur le logo de l’équipe dans la chambre et que Glatt se pencha pour le laver. Glatt allait devoir un jour se battre avec Rhea, c’était inévitable et je vais m’arrêter là pour le résumé, pour que ceux qui voudrait aller voir le film n’en sachent pas trop.
Sans vouloir faire mon critique de films, je trouve que c’en est un qui peut être difficile à regarder parfois, mais ô combien excellent. Oui, les bagarres, les coups salauds et le sang font partie intégrante du film, mais il y a plus que ça à commencer par cette soif de devenir quelqu’un qu’a Doug Glatt. Il n’est pas le plus intelligent, mais sa gentillesse et son dévouement le feront devenir un joueur de hockey qui sait se battre pour défendre ses coéquipiers. Il allait faire tout pour son équipe. Il avait trouvé sa place. Juste de voir tout son dévouement est inspirant.
On a à l’opposé le joueur déjà vedette avant d’avoir joué un match dans la grande ligue, qui a tout facile, mais qui est en voie de détruire sa carrière parce que sa tête était devenu plus grande que le nez de Brad Marchand. Encore là, c’est un bel exemple d’une chose à ne pas faire. Plusieurs jeunes hockeyeurs se sentent plus gros que leur équipe. C’est une bonne chose si ça peut au moins montrer à ces jeunes que l’équipe passe avant tout.
C’est une belle histoire qu’on a ici, mais qu’on ne remarquera à peine si on ne pense qu’à la violence, qui serait, selon plusieurs, encouragé dans ce film.
Car, oui, il y en a de la violence, je peux vous le garantir. Est-ce que je suis sortie du cinéma en ayant envie de tuer quelqu’un? Absolument pas. Est-ce que je suis maintenant un partisan de la violence au hockey? Encore moins. On met plutôt en évidence tout le ridicule de la violence au hockey avec tout l’aspect psychologique que vivait les bagarreurs Glatt et Rhea. En plus de l’histoire que j’ai adoré, j’ai aussi aimé l’humour. Je l’ai trouvé très drôle, tout au long du film. Les acteurs ont également joué leur rôle à merveille.
N’oublions pas que ce n’est qu’un film dans le but de divertir. Ça a fonctionné avec moi mon dix dollars (maudit que c’est cher) a été bien investi. Je déteste la violence au hockey pour mourir et on doit faire quelque chose, mais en s’attaquant aux bonnes places. J’ai pourtant adoré ce film et je vous le conseille si vous voulez vous sortir le Canadien ou les rumeurs de la tête! Au moins les rumeurs, ça achève…
Dim 26 Fév - 0:23 par Jo