Qu'on en commun Burrows, Giguère, Bernier et Zubrus?

Via TVA Sports

Citation :: À première vue, Alex Burrows, Jean-Sébasien Giguère, Jonathan Bernier et Dainius Zubrus n'ont rien en commun. Dispersés aux quatre coins de la Ligue nationale de hockey, ces joueurs se connaissent pourtant beaucoup plus qu'on pourrait l'imaginer.

Les quatre hockeyeurs font tous confiance à Stéphane Dubé et son équipe pour leurs séances d'entraînement estivales, et ce, depuis plusieurs années. Giguère (Ducks) (FAIL ^^), Zubrus (Devils) et Burrows (Canucks) en étaient respectivement à leur 15e, 12e et 10e saison morte avec l'entraîneur. Bernier, âgé de 23 ans, passait quant à lui un deuxième été avec Dubé.
«S'ils reviennent année après année, c'est qu'on doit faire quelque chose de bon, rigole Dubé, qui compte 21 ans d'expérience dans le domaine et qui a déjà vu passer Patrice Brisebois et Pascal Dupuis à l'entraînement. Si les joueurs sont si fidèles, c'est certainement à cause du climat de confiance qu'on essaie de construire avec eux et de la compréhension qu'on a de leurs besoins. En plus, cette année, nous nous sommes installés dans le nouvel aréna de l'Armada de Blainville-Boisbriand et tout est au même endroit. Patinoires, gymnase, clinique médicale avec des thérapeutes compétents : les joueurs ont tout ce qu'il leur faut. »

Le cas de Zubrus, 32 ans, est particulièrement intéressant. L'attaquant des Devils du New Jersey a fait connaissance avec Dubé du temps où il évoluait avec les Canadiens de Montréal. Depuis, Zubrus, marié à une Québécoise, est immanquablement de retour à chaque été dans la grande région de Montréal pour préparer la saison suivante. « Zubby, c'est notre Lituano-Québécois », plaisante l'entraîneur.

«Il n'y a pas de raison pour que j'aille ailleurs. Toutes les installations sont excellentes, Stéphane et son équipe font un boulot incroyable et la relation avec les autres joueurs est vraiment très agréable », s'emballe pour sa part Zubrus.
«Il y a une belle dynamique à l'entraînement et nous sommes tous très proches, ajoute Dubé. Ils s'affrontent l'hiver, mais s'amusent entre eux l'été. C'est drôle parce que si l'un d'eux se marie, tous les autres sont de la cérémonie.»
Entre les joueurs eux-mêmes, autant les blagues que les flatteries fusent de toutes parts. «Jean-Sébastien (Giguère) est le "Vieux" et moi je suis le "Kid"», expose Bernier. « Jonathan a toujours des excuses pour ne pas arrêter mes lancers», fait de son côté Burrows sur ton faussement accusateur.

TVA Sports a vu l'attaquant de 30 ans placer un tir foudroyant dans la lucarne aux dépens du gardien Kings, à l'entraînement. « Vous l'avez bien vu, j'étais fatigué quand il a réussi à scorer », se défend Bernier.

«Nous nous poussons les uns les autres et ça nous force à donner le meilleur de nous-mêmes, indique Giguère. Jonathan est jeune et c'est motivant pour moi de le voir aller.»

«On forme une petite famille», d'ajouter Burrows.

Outre les quatre pros de la LNH, l'entraîneur a supervisé cet été, comme à chaque année, le conditionnement de près d'une centaine d'autres joueurs en provenance des ligues mineures, de la LHJMQ et de la Ligue américaine. « Certains des joueurs professionnels que j'ai à l'heure actuelle ont commencé avec moi chez les juniors », ajoute Stéphane Dubé.

La présence de joueurs de la LNH au sein du groupe force le reste de la meute à redoubler d'ardeur au travail. «Les pros en redemandent toujours. Quand Burrows décide de faire une longueur de plus ou que Zubrus veut faire un tour d'aréna à la course après une séance au gym, les autres chignent, mais n'ont pas vraiment le choix de suivre», expose l'entraîneur.
Questionné à savoir qui d'entre Bernier, Burrows, Giguère et Zubrus est le plus impressionnant, Dubé hésite, mais choisit l'Européen en premier. «Zubby est LE phénomène physique que j'ai vu dans ma vie, il n'y a pas de doute là-dessus, laisse-t-il tomber. Si j'avais à dessiner un joueur de hockey par ordinateur, ce serait Dainius qui sortirait au bout.»

«Mais ils m'impressionnent tous à leur façon, de conclure Dubé. Giguère a beau avoir 34 ans et subi beaucoup de blessures, il a une condition physique du tonnerre et impose un rythme effréné sur la glace, rythme que Bernier est capable de suivre malgré son jeune âge. De son côté, Burrows a vite rattrapé les autres cet été, malgré son temps d'entraînement écourté à cause de sa participation à la finale de la coupe Stanley.»

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