Marc et son sombrero

Débutons cette nouvelle section par l'histoire que j'ai écrite hier après une conférence de l'auteur Frédérick Durand. Ce n'est pas une histoire sérieuse. Ne vous fiez pas à mon histoire pour juger de Fred.

Marc croit en Dieu depuis hier. Tout a commencé à la vue d'un chapeau. Oh non, il n'était pas melon, mais comme Marc n'avait pas mangé depuis plusieurs jours, il aurait aimé qu'il le soit, un bien juteux melon. En fait, c'était un sombrero et comme il était d'une bonne taille, c'était un sombrero géant. Excité, il cria de sa voix qui n'avait pas encore mué à 30 ans : « Wow! Un sombrero géant! » Il attendait patiemment l'autobus au terminus d'autobus, Marc, pas le sombrero. Mais ce sombrero était si beau, si tentant que Marc y vit un signe. Il le prit et le mit sur sa tête. ll espérait au départ qu'il soit fait à base de nachos pour pouvoir le manger, mais Marc n'aimait pas le sombrero à la base de sombrero et le mettre sur sa tête devenait la seule option. Le changement fut instantané. Les gens le remarquèrent pour autre chose que sa petite voix et se permettaient même des remarques telles que « Wow! Un sombrero géant! » qui rendaient Marc heureux comme un paon arborant un sombrero. Politicien raté en raison de sa voix de petite fille, il comprit à ce moment précis que les gens voudraient le suivre, lui, Jean-Baptiste Grenouille Marc s'il portait ce sombrero. Et cela fonctionna à merveille dès son premier discours le jour même, discours qui portait (haha) sur... euh... peu importe, il portait le sombrero et les gens n'avaient d'yeux que pour le sombrero de grand format. Comme ils n'avaient d'yeux que pour lui, le seul, l'unique, le précieux, il comprit ce jour-là qu'il portait Dieu sur sa tête. Marc croit en Dieu depuis hier.

Fuck yeah.

Ok woah, j'ai mis ça dans Débats de société?

Anyway...

Il me faut une place pour garder les idées à Marc que je risque de reprendre pour un travail.

Idée principale : "La matière crée l'esprit. Je suis le résultat d'une organisation complexe. Lorsque cette organisation meurt, mon esprit aussi meurt. En revanche, l'idée de moi survit, les gens m'ont en mémoire."

Là, je mets en contexte les idées proposées par Descartes, Kant, Schopenhaeur, Lamontagne, etc.

Partie 1 : la vie ("La matière crée l'esprit / Je suis le résultat d'une organisation complexe")

1. Je reviens sur le doute de Kant et Descartes, mais je me rends plus loin avec la seule caractéristique de la conscience dont on ne peut douter : avoir conscience d'avoir conscience.

L'exemple du robot qui a deux jambes et qui marche, sans qu'aucune jambe seule peut marcher.

L'exemple de la chambre chinois et des limites mêmes de l'analogie.

La matérialisme de Marx et Engels : comment on peut créer une conscience à partir d'un ensemble cohérent de gens dont nous faisons nous-mêmes partis.

Partie 2 : La mort "Lorsque mon corps meurt, mon esprit meurt aussi."

2.1 Le temps et l'espace ont plus de chances d'être réels que de ne pas l'être (ça fait du sens que ce soit réel).

Et là je fais mon analogie avec le paradoxe d'Hercule et la tortue de Zénon.

2.2 J'utilise le concept des sois multiples de me souviens plus qui, qui parle de soi corporels, de sois sensorimoteurs, etc. et je le mets en parallèle avec ce que Demetri Martin m'a fait pensé : des consciences multiples à travers le temps.

Ex.: la fille qui tombe dans un coma, se réveille 4 mois plus tard avec une personnalité totalement différente.

J'intègre aussi le concept de passé, présent, futur de Walford avec les consciences.

2.3 Nieztche : peser les pours et les contres des doutes, ne garder que ce qui fait le plus de sans pour nous.

Et là, la belle citation de Schopenhauer que je t'avais marqué l'autre jour.

Partie 3 : La résurection "L'idée de moi survit"

3.1 Bansky et nos deux morts (physique et collective)

3.2 Enterrement, deuil et satisfaction émotionnelle.

3.3 Le suicide et l'euthanasie : accepter de mourir (délivrance)

3.4 Redonner au mourant sa mort (rôle du médecin)

Mon plan de projet est sur les internets. Fuck! ^^