La 2e question la plus importante au mondeLe hasard existe-t-il?
Je parle de manière purement théorique : le hasard se peut-il? C'est un débat qui fait mal à la tête. Ne sommes-nous pas simplement le résultat de causes extrêmement complexe, mais théoriquement explicables? Ou bien, sommes-nous libres? Si oui, à quel niveau?
Difficile d'y répondre, tout simplement parce que cette question n'a pas de réponse. C'est trop complexe pour même penser pouvoir y répondre. On ne peut qu'y aller d'hypothèse, de croyance. Auguste Comte a su bien exprimer l'évolution des sociétés. Il disait que les sociétés étaient d'abord théologiques, en trois étapes. a) le fétichisme (ma vie se définit par rapport aux astres), b) le polythéisme (ma vie se définit selon des Dieux), c) le monothéisme (ma vie se définit selon un Dieu). Ensuite, la société est métaphysique (ma vie est définit par le contrat social, par la liberté, par la souveraineté, par l'abstrait). Enfin, une société est positive (ma vie, elle n'a pas de but, mais je peux expliquer et prouver pourquoi elle agit ainsi). La société s'arrête toutefois là. Malheureusement... parce qu'il est évident que ce que nous ne savons pas nous fait peur. Pourquoi cette peur? N'ayons pas peur de se savoir limités. Nous pouvons croire encore en quelque chose. Ce n'est plus en les astres, ce n'est plus en les Dieux, ce n'est plus en le Dieu, ce n'est plus en l'abstrait, ce n'est plus dans la science (tout comme les astres, les Dieux, le Dieu et l'abstrait, la science n'est que le résultat d'une expérience subjective. Rien n'est moins réel que la science.) Alors croyons en quoi? En quelque chose que nous ne pourrons jamais résoudre. C'est d'avoir la certitude de quelque chose, sans jamais pouvoir le prouver.
Moi, je crois en la liberté minuscule et en l'organisation à grande échelle. Je crois au stochastique. Aussi petite qu'elle soit, j'y crois.
Mon Soleil, mon Ra, mon Dieu, mon inconscient collectif, ma loi de la nature, c'est la stochastique.
C'est moins sexy, mais... ça fait la job.
