Connaissez-vous?

Bonjour, je m'appelle Maxime, je voudrais savoir si un adepte de la philosophie aurait étudié B.F. Skinner. Je sais qu'il est plus un psychologue qu'un philosophe, mais c'est en philo que je dois faire un travail sur lui. Le thème est sur l'éducation.

Si vous l'avez vu, ça serait bien cool à l'os.

Bonjour Maxime, malheureusement (pour toi, uniquement), l'étude de la philosophie n'est pas au programme au secondaire.
Désolé

Steven

Bonjour Maxime. Moi c'est Yannick et tout comme Steven, je n'ai pas la réponse a ta question mais...

Citation :

ça serait bien cool à l'os.

Je tiens à vous dire que j'ai pris lui pour la simple et unique raison que son nom est Skinner. ^^

@maxvallieres a écrit:

Bonjour, je m'appelle Maxime, je voudrais savoir si un adepte de la philosophie aurait étudié B.F. Skinner. Je sais qu'il est plus un psychologue qu'un philosophe, mais c'est en philo que je dois faire un travail sur lui. Le thème est sur l'éducation.

Si vous l'avez vu, ça serait bien cool à l'os.

Bien sûr!

Skinner est un behaviorisme qui a adopté une théorie de Pavlov, c'est-à-dire, le conditionnement. Selon cette théorie, on peut forger un comportement en le conditionnant (on veut répéter ou annuler un comportement et on veut l'intégrer dans l'esprit de l'individu à qui on désire le faire). Pavlov avait avancé l'idée selon laquelle une réaction fondamentale pouvait être conditionnée en l'associant à un stimulus fondamental et un stimulus conditionnel.

On veut créer un stimulus fondamental (présenter un steak) et on observe une réaction fondamentale (saliver). On associe le stimulus fondamental à un stimulus conditionnel (son d'une cloche). On va donc conditionner le fait d'entendre le son d'une cloche à la présentation d'un steak. Le conditionnement est effectué lorsqu'en présence du stimulus conditionnel, la réaction fondamentale (donc devenu conditionnelle) se manifeste (lorsque la cloche sonne, le chien salive, même si on ne lui a pas présenté de steak). Il s'agit du contionnement classique.

Skinner, lui, a opté pour une approche quelque peu différente, qu'il nomma conditionnement opérant, ou carrément conditionnement skinerrien. Il va affirmer qu'un comportement peut être forger en le renforçant ou retiré en le punissant. Il va également poser deux niveaux pour chaque élément : le positif et le négatif. Meilleure façon de résumer ça :

Renforcement positif : Sentiment agréable associé avec un gain (tu as été gentil, donc tu peux jouer encore 30 minutes de plus)
Renforcement négatif : Sentiment agréable associé avec une perte (tu as été propre, donc tu peux manger sans ta bavette aujourd'hui)
Punition positive : Sentiment désagréable associé avec un gain (tu as perturbé la classe, tu devras faire une copie après l'école)
Punition négative : Sentiment désagréable associé avec une perte (tu as frappé ta soeur avec ton ballon, tu n'as plus le droit de jouer avec)

Voilà!

Merci Marc! En fait, ça résume bien ce que je savais sur lui.

Mais, est-ce que je peux mettre ça en philosophie? Et par rapport au thème de l'éducation, est-ce que ça rentre dedans ça le conditionnement opérant?

Marcalogy a écrit:

@maxvallieres a écrit:

Bonjour, je m'appelle Maxime, je voudrais savoir si un adepte de la philosophie aurait étudié B.F. Skinner. Je sais qu'il est plus un psychologue qu'un philosophe, mais c'est en philo que je dois faire un travail sur lui. Le thème est sur l'éducation.

Si vous l'avez vu, ça serait bien cool à l'os.

Bien sûr!

Skinner est un behaviorisme qui a adopté une théorie de Pavlov, c'est-à-dire, le conditionnement. Selon cette théorie, on peut forger un comportement en le conditionnant (on veut répéter ou annuler un comportement et on veut l'intégrer dans l'esprit de l'individu à qui on désire le faire). Pavlov avait avancé l'idée selon laquelle une réaction fondamentale pouvait être conditionnée en l'associant à un stimulus fondamental et un stimulus conditionnel.

On veut créer un stimulus fondamental (présenter un steak) et on observe une réaction fondamentale (saliver). On associe le stimulus fondamental à un stimulus conditionnel (son d'une cloche). On va donc conditionner le fait d'entendre le son d'une cloche à la présentation d'un steak. Le conditionnement est effectué lorsqu'en présence du stimulus conditionnel, la réaction fondamentale (donc devenu conditionnelle) se manifeste (lorsque la cloche sonne, le chien salive, même si on ne lui a pas présenté de steak). Il s'agit du contionnement classique.

Skinner, lui, a opté pour une approche quelque peu différente, qu'il nomma conditionnement opérant, ou carrément conditionnement skinerrien. Il va affirmer qu'un comportement peut être forger en le renforçant ou retiré en le punissant. Il va également poser deux niveaux pour chaque élément : le positif et le négatif. Meilleure façon de résumer ça :

Renforcement positif : Sentiment agréable associé avec un gain (tu as été gentil, donc tu peux jouer encore 30 minutes de plus)
Renforcement négatif : Sentiment agréable associé avec une perte (tu as été propre, donc tu peux manger sans ta bavette aujourd'hui)
Punition positive : Sentiment désagréable associé avec un gain (tu as perturbé la classe, tu devras faire une copie après l'école)
Punition négative : Sentiment désagréable associé avec une perte (tu as frappé ta soeur avec ton ballon, tu n'as plus le droit de jouer avec)

Voilà!

En quoi faire une copie représente un gain?

t'as gagné une feuille

Logic a écrit:

Marcalogy a écrit:

@maxvallieres a écrit:

Bonjour, je m'appelle Maxime, je voudrais savoir si un adepte de la philosophie aurait étudié B.F. Skinner. Je sais qu'il est plus un psychologue qu'un philosophe, mais c'est en philo que je dois faire un travail sur lui. Le thème est sur l'éducation.

Si vous l'avez vu, ça serait bien cool à l'os.

Bien sûr!

Skinner est un behaviorisme qui a adopté une théorie de Pavlov, c'est-à-dire, le conditionnement. Selon cette théorie, on peut forger un comportement en le conditionnant (on veut répéter ou annuler un comportement et on veut l'intégrer dans l'esprit de l'individu à qui on désire le faire). Pavlov avait avancé l'idée selon laquelle une réaction fondamentale pouvait être conditionnée en l'associant à un stimulus fondamental et un stimulus conditionnel.

On veut créer un stimulus fondamental (présenter un steak) et on observe une réaction fondamentale (saliver). On associe le stimulus fondamental à un stimulus conditionnel (son d'une cloche). On va donc conditionner le fait d'entendre le son d'une cloche à la présentation d'un steak. Le conditionnement est effectué lorsqu'en présence du stimulus conditionnel, la réaction fondamentale (donc devenu conditionnelle) se manifeste (lorsque la cloche sonne, le chien salive, même si on ne lui a pas présenté de steak). Il s'agit du contionnement classique.

Skinner, lui, a opté pour une approche quelque peu différente, qu'il nomma conditionnement opérant, ou carrément conditionnement skinerrien. Il va affirmer qu'un comportement peut être forger en le renforçant ou retiré en le punissant. Il va également poser deux niveaux pour chaque élément : le positif et le négatif. Meilleure façon de résumer ça :

Renforcement positif : Sentiment agréable associé avec un gain (tu as été gentil, donc tu peux jouer encore 30 minutes de plus)
Renforcement négatif : Sentiment agréable associé avec une perte (tu as été propre, donc tu peux manger sans ta bavette aujourd'hui)
Punition positive : Sentiment désagréable associé avec un gain (tu as perturbé la classe, tu devras faire une copie après l'école)
Punition négative : Sentiment désagréable associé avec une perte (tu as frappé ta soeur avec ton ballon, tu n'as plus le droit de jouer avec)

Voilà!

En quoi faire une copie représente un gain?

Gain dans un sens purement neutre, comme dans ajout et non dans un sens agréable. Dans le fond, une punition positive, c'est ajouter une sensation désagréable qui n'était pas présente avant (ajouter la copie), tandis qu'une punition négative, c'est le retrait d'une sensation agréable présente avant (jouer avec le ballon).

Ha, ok, je comprend, je pensais que ça voulait dire que c'était une punition qui t'ammènerais quelque chose de positif.

Ça peut porter à confusion, mais comme c'est le vocabulaire employé par Skinner, c'est également de la manière dont il faut l'apporter...

Comment vous traduiriez ça vous?

Transfer to intermittent reinforcement to maintain the student's performance.

C'est après :

Premièrement, il faut clairement spécifier l’action ou la performance que l’élève est sur le point d’apprendre. Deuxièmement, il faut diviser les tâches en petites étapes réalisables, débutant évidemment par du plus simple au plus complexe. Troisièmement, il faut laisser l’élève performer chacune des étapes en renforçant les bonnes actions. Quatrièmement, il faut s’ajuster afin que l’élève réussisse toujours jusqu’à ce qu’il atteigne finalement le but visé.

Ok, c'est beau.

De rien !

Transfer to intermittent reinforcement to maintain the student's performance.

=

Passez ensuite à un renforcement intermittent afin de maintenir les performances de l'élève.

Marcalogy a écrit:

Transfer to intermittent reinforcement to maintain the student's performance.

=

Passez ensuite à un renforcement intermittent afin de maintenir les performances de l'élève.

Oui, merci. J'ai fini par comprendre et ça ressemble pas mal à ça ce que j'ai écrit! Merci!